Si la qualité de vie au travail vise à concilier l’amélioration des conditions de travail et la performance des entreprises, il est question aujourd’hui plus que jamais d’organiser les conditions concrètes du maintien d’un sentiment de sécurité, d’appartenance, de lien social et de promouvoir les valeurs de soutien, d’entraide et de solidarité.
En cela, les organisations, les hommes et femmes qui les dirigent, ont une double mission :
- répondre à la nécessité voire à l ‘urgence d’œuvrer pour le maintien/ la survie de leur activité économique,
- déployer des dispositifs de mise en sécurité de hommes et des femmes qui les composent.
La Qualité de vie au travail se définit comme la perception que l’individu a de la relation à son travail et la capacité qu’il a de s’exprimer sur celui -ci.
Plus précisément, il s’agit de la manière dont il appréhende :
- son travail dans ses différentes composantes environnementales, organisationnelles, liées au contenu même du travail réalisé ;
- les possibilités que son travail offre d’apprendre, de se réaliser, de trouver son équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle ;
- des relations au quotidien en présentiel et en distanciel avec ses collègues, son manager, ses différents interlocuteurs,
Dans le contexte actuel, nous comprenons que la crise sanitaire ébranle bien des certitudes et des pratiques professionnelles jusque-là silencieuses car non questionnées voire inopérantes aujourd’hui.
Cette période caractérisée par une forte incertitude et l’obligation de réajustements permanents, balaye nos convictions, nous pousse en dehors de nos zones de confort pour venir interroger ce sur quoi nous pouvons agir.
- Le télétravail convient-il à tout le monde ? Comment le rendre plus souple, efficace tout en maintenant la qualité du lien si fragilisé aujourd’hui ?
- Le management à distance, en quoi est-il synonyme de davantage de contrôle ou de confiance accordée à ses collaborateurs et sur quel mode?
- La souffrance au travail, qu’il s’agisse de signaux faibles ou d’une profonde détresse, comment est-elle appréhendée ?
- Existe-il des espaces de parole, des cellules d’écoute individuelle et ou collective permettant de prendre soin de ses salariés ?
- Les managers, responsables d’équipes petites ou grandes, ont-ils l’occasion de partager sur leurs pratiques, de s’entraider pour trouver des solutions sur les problématiques rencontrées?
- Les outille-t-on pour mieux appréhender les épreuves présentes et à venir, puiser dans leur ressources individuelles et collectives, augmenter leur capacité de résilience?
Que l’on travaille au sein d’une PME, d’un grand groupe, d’une collectivité territoriale, d’une association, la question à se poser, quelque soit sa place, est la suivante :
Et vous, sur quoi pouvez-vous agir ?