Elles sont devenues une clef du succès dans le monde professionnel
Ou plutôt elles l’ont toujours été, mais aujourd’hui on en parle davantage.
Pourquoi ? Quelle est leur importance ? Sont-elles innées ou bien peuvent-elles s’acquérir au fil des expériences ?
Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Il y a les hard skills d’un côté, compétences techniques, liées aux connaissances techniques ou académiques acquises à l’issue d’une formation spécialisée et au fil de notre expérience professionnelle,
Et les soft skills de l’autre, qui elles sont des compétences comportementales et relationnelles, intimement liées à notre façon d’être au monde et aux autres.
Il s’agit de notre capacité à collaborer, à négocier, de notre sens de la rigueur et de l’organisation, de ce que l’on nomme empathie ou capacité à nous mettre à la place de l’autre, de notre capacité à communiquer de manière efficace et vraie, à adopter une lecture positive des situations, à être créatif, à prendre la parole en public, à avoir confiance en soi…
En ce 21ème siècle, ère de l’intelligence artificielle et de la transformation du monde du travail, ce sont les soft skills qui nous distinguent des machines car elles constituent le fondement de ce qui nous fait humains. Ce sont elles aussi qui nous distinguent les uns des autres et qui par conséquent peuvent faire la différence sur le marché du travail.
Lorsqu’il s’agit de trouver un collaborateur qui s’intègrera facilement dans l’équipe, qui saura s’adapter rapidement aux nombreux défis à venir, le recruteur porte un regard attentif à ces qualités. Il est primordial pour lui d’obtenir des réponses sur la manière dont la personne va évoluer dans l’entreprise : en termes d’adaptabilité, d’autonomie, d’esprit d’équipe, de bienveillance, de gestion du stress …
Votre collègue Martine n’a pas son pareil pour résoudre les situations conflictuelles et contribuer à la bonne ambiance dans son service ?
Martine s’est attribué spontanément ce rôle car elle s’y sent à l’aise. Sans doute y-a-t-il chez elle une composante innée. Il est également fort probable que des compétences d’écoute, d’empathie et de médiation se soient renforcées au fil des expériences, encouragées au travers de son éducation et des diverses situations au travail qu’elle aura rencontrées.
Vous l’aurez compris, les qualités personnelles font de Martine une collaboratrice auprès de qui il sera agréable de travailler, d’échanger, de se confier en cas de difficulté.
Aussi, les compétences relationnelles et comportementales participent grandement à la qualité de vie au travail, et ce à tous les étages de l’organisation
En effet, que l’on soit manager, collaborateur, chef d’entreprise, elles sont encore nécessaires pour :
Maintenir la motivation, l’engagement de ses collaborateurs et la sienne ;
Communiquer efficacement et respectueusement ses visions des missions à venir ;
Créer des occasions d’échange, de partage et de collaboration ;
Dire ses difficultés et obtenir du soutien de ses collègues, de son N+1;
Redonner à l’erreur la place qu’elle mérite dans le processus d’évolution personnelle et professionnelle de chacun ;
Apprendre à prévenir et gérer les conflits…
Les compétences techniques ne suffisent pas. Le travail qui nous réunit autour de projets, de réalisations, de services, est fait de collectif. Pour faire vivre ces organisations petites ou grandes, le savoir-être de chacun est un élément clef du système. L’intelligence collective devient le socle des organisations apprenantes capables d’analyser, de comprendre, et de mettre en lumière les enjeux présents et à venir. Cette intelligence collective repose grandement sur nos compétences relationnelles et comportementales, qui sont des outils de bienveillance au travail, et donc de bien-être et bien vivre ensemble.
Identifiez, valorisez, mettez en lumières ces compétences, au plus tôt !
Parce qu’elles nous aident à mieux nous connaître et donc à mieux nous respecter
Socrate, à qui l’on doit la devise « connais-toi toi-même », affirme qu’une vie sans examen ne mérite d’être vécue. Pour avancer, tant sur le plan personnel que professionnel, il est incontournable de se pencher sur ses forces et ses marges de progression en la matière. Nous avons tous à gagner à faire le point sur nos propres compétences comportementales et relationnelles.
Comment travailler de manière plus autonome ? Mieux comprendre ce que les autres attendent de moi ? Comment exprimer plus clairement mes ressentis, mes émotions pour mieux me faire respecter ? Qu’est-ce que mes collègues apprécient chez moi et qui m’aide à m’épanouir ? Comment m’affirmer davantage pour mieux me faire entendre ?
Parce qu’elles augmentent vos chances de réussir vos projets
Vous l’aurez compris, ces compétences sont primordiales pour de nombreuses raisons. Mais elles ne sont pas toutes apprises sur les bancs de l’école. Or, ce sont elles que l’on ira chercher, à l’heure de travailler ensemble.
En effet, c’est lors des entretiens d’embauche ou d’évaluation que ces soft skills pourront émerger, se donner à voir à travers :
- les éléments du discours et les « preuves » tirées de ses expériences personnelles et professionnelles, leur cohérence avec la culture, les valeurs de l’entreprise ;
- le langage du corps : votre posture, gestuelle, vos respirations, regards, votre intonation…si riches en informations pour votre employeur ou manager.
Si vous souhaitez renforcer, acquérir ces soft skills, commencez par déterminer vos forces, les ressources sur lesquelles vous pouvez vous appuyer, puis dans un deuxième temps faites émerger celles qui méritent toute votre attention, pour évoluer personnellement et professionnellement.
Indispensables au vivre et travailler ensemble,
Déterminantes à l’embauche,
Contribuant au bien-être au travail,
vos compétences relationnelles et comportementales sont précieuses
et représentent de véritables atouts
qui peuvent s’acquérir, se développer, se renforcer ….
Il n’est jamais trop tard !